Voici comment nous sommes positionnés dans nos portefeuilles phares :
- Malgré la volatilité du mois de mars, due aux inquiétudes croissantes du marché quant à la santé du système bancaire, les portefeuilles ont affiché des rendements positifs pour tous les profils de risque au cours du premier trimestre. Les principaux facteurs de performance ont été les suivants :
- L'accent mis sur la qualité des titres à revenu fixe, avec une exposition supérieure à la normale aux obligations d'État et une exposition réduite aux titres à haut rendement et aux titres de créance des marchés émergents ;
- Notre sélection d'investissements en actions, plusieurs valeurs technologiques ayant par exemple enregistré de bonnes performances, et une moindre exposition au secteur bancaire en difficulté ;
- Notre position stratégique sur l'or, qui s'est révélée être un bon moyen de diversification dans un contexte d'incertitude croissante.
- Les marchés restent volatils, avec des accès de pessimisme et d'instabilité financière alternant avec de l'optimisme. Nous pensons que cette volatilité implique une plus grande diversification du portefeuille, et c'est pourquoi nous ajoutons un fonds "global value". Il apporte une exposition à certains secteurs économiques "traditionnels" auxquels nous n'étions que peu exposés auparavant.
- Les banques centrales doivent trouver un équilibre entre les risques financiers et les risques d'inflation. Alors que la volatilité financière reste élevée, l'inflation pourrait être plus sensible que prévu - compte tenu de la récente flambée des prix du pétrole suite à la réduction de l'offre de l'OPEP+. C'est pourquoi nous ajoutons des obligations indexées sur l'inflation (TIPS américains).
- À ce stade du cycle, nous maintenons notre position générale, mais nous souhaitons souligner deux points essentiels :
- Nous pensons que la réouverture de la Chine va continuer à s'accélérer, ce qui confirme notre surpondération des actions de la région Asie-Pacifique.
- De même, alors que nous approchons du pic des taux d'intérêt, nous restons confiants dans la détention d'obligations d'État de haute qualité, car nous pensons que le resserrement de la politique monétaire continuera à se répercuter sur l'économie avec un certain décalage, ce qui pèsera sur la croissance.